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mercredi, 09 mai 2007

Mon frère Yves

D'ordinaire, je vous parle ici de ma vie, de mes enfants et aussi de mon enfance et mes souvenirs et je ne veux pas déroger à la règle, simplement je vais vous confier un secret  ( qui n'en est plus un dans notre famille d'ailleurs).

Cette note sera plus intimiste et ne me concerne pas directement , mais avec l'accord de mon frère Yves ( car c'est de lui dont il va s'agir) ,je me permets donc de parler d'un fléau qui touche bon nombre de famille.

Attention tout de même , il ne s'agit pas de larmoyer ni de s'apitoyer , ce n'est pas le but de ma démarche.

Simplement ; écrire avec son coeur , un lourd fardeau qui pèse, qui n'est pas guérissable au sens premier du terme.

Mon frère Yves est reparti aujourd'hui en cure de désintoxication, en effet c'est un alcoolique.

Ce jour me semble particulièrement désigné pour parler de cet état de chose.

Flash back.........

Yves est un acoolique cyclique, en effet il ne passe pas ses journée à se saôuler quotidiennement.

Ce sont des périodes de sa vie, qui reviennent sans doute,  pas par hasard, car il doit y avoir des facteurs déclanchants, où il se met à boire .

Forcément cela n'est pas sans conséquences! Il aura  mis des années à comprendre qu'il était malade alcoolique et que l'alcool  est néfaste pour son organisme .

Il commence et ne sait plus s'arrêter; pendant une semaine c'est cuite sur cuite et cela l'amène à se conduire stupidement.

Le but de cette note n'est pas de juger , ni d'expliquer cette maladie car la tâche est difficile et tous les alocooliques ne la vivent pas de la même façon.

Simplement , Yves a fait plusieurs cures en centre , il maîtrise parfaitement les pièges mais pourtant alors qu'il était abstinant depuis 3 ans ; il a replongé...

L'enfer recommence, car il est impossible de raisonner un homme sous l'emprise de l'alcool et d'aileurs cala s'avère inutile car pendant ces moments-là , il est dans ce que l'on appelle le déni.

Mais ce qui est frappant chez Yves c'est qu'en ayant compris comment cela fonctionne, il s'est remis à boire...

Etrange, comme quoi, même abstinants, les alcooliques ne sont jamais sortis d'affaire et le risque zéro n'existe pas.

Pourquoi alors?

 Je ne sais pas , un moment de faiblesse, une difficulté qu'il ne peut surmonter car Yves est un être d'une sensibilité à fleur de peau.

C'est quelqu'un de doux, de foncièrement gentil, un agneau... qui se tranforme en loup sous l'emprise de l'alcool.

Moi-même , ayant vu aux dernières vacances que quelque chose n'allait pas , qu'il avait rebu , je n'ai pas osé lui en parler., j'ai eu peur de la braquer, j'ai eu peur d'affronter l'évidence, j'ai été lâche car communiquer est essentiel.

Je lui ai avoué au téléphone et m'a rassuré si gentiment en me disant qu'il ne fallait pas je culpabilise , qu'il ne fallait pas inverser les rôles, que lui seul est responsable; qu'il sait pertinement qu'il se fait du mal , qu'il fait souffrir son entourage!

Il est tellement conscient de tout ce gachis , il regrette bien-sûr et en souffre car il sait combien notre mère en a souffert et pourtant je vous jure qu'elle ne la jamais lâché alors que nous , nous en avions marre de le voir dans cet état , que nous  avions conseillé à notre mère maintes et maintes fois de le mettre à la porte ( Yves vit chez nos parents, maintenant juste avec notre père).

Il semblait si bien avoir réagit après le décès de maman et pourtant c'est à ce moment-là que nous craignions qu'il ne replonge..

Et bien non c'est maintenant 9 mois plus tard; il ne se cherche pas d'excuses car il sait qu'il n'en a aucune , il sait qu'il ne doit plus toucher une goutte.

Ce cheminement , il l'avait fait , dans sa tête , dans son corps, il va chaque mois consulter un psychiatre spécialisé dans les maladies alcooliques.

Seule , la volonté pourra triompher de ce  fléau!

Il a donc décidé de repartir en cure , il doit encore se faire aider mais je trouve que de faire ce premier pas est déjà une preuve qu'il est sur le bon chemin.

D'accepter son échec,  de prendre conscience de son incapacité à se maîtrsier, d'être réaliste par rapport à sa maladie sont d'autant plus de facteurs qui l'aideront encore.

L'échec engendre le succès.

Etre entouré de sa famille est aussi trés important, voire primordial et en cela ; maman avait raison.

Ne plus avoir honte et en parler librement sont aussi des clés essentielles sur le chemin de la " guérison " , je devrais plutôt dire le chemin de l'abstinance.

Alors comment devient-on un alcoolique? je n'ai pas de réponses , simplement ; nous ne sommes pas tous égaux face à la consommation d'alcool.

Certains pourront boire  avec modération ou bien même prendre " une cuite " et cela restera sans conséquences, d'autres , au contraire , dès qu'ils commenceront à boire, ne pourront plus s'arrêter, boiront jusqu'à l'ivresse , en voudront toujours plus et se rendront malades..... puis s'arrêteront et ainsi de suite jusqu'à la déchéance.

Cela peut prendre un certain temps,mais l'issue est fatale....c'est une véritable perversion .

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Un visage d'ange
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Avec Priscilla petite ou jouant de la trompette
Un petit garçon comme un autre, un adulte qui a un travail convenable ,qui s'adonne à sa passion , la musique
Rien ne peut laisser présager du démon qui l'habite et qui le rend tout à fait le contraire de ce qu'il est rééllement
Un homme bien au fond; qui ne veut surtout pas faire de mal à autrui , mais il sait qu'il devra lutter toute sa vie contre ses excès, contre lui-même.
Je ne veux surtout pas  faire de psychologie de comptoir, alors je m'abstiendrais de faire toute analyse ... Yves sait ce qu'il a faire, lui seul en son âme et conscience le sait..
Je veux juste qu'il sache que je l'aime , que toute sa famille l'aime.....
Je vais même imprimer cette note et lui envoyer pour qu'il puisse savoir et me dise ce qu'il en pense.

Commentaires

Nous avons tous nos faiblesses et nos failles, certaines nous détruisent plus que d'autres. Nous ne sommes pas égaux devant l'alcool, comme devant la dépression, comme devant beaucoup de choses malheureusement. L'essentiel est effectivement que ton frère n'oublie pas que sa famille l'aime, et lui dire est essentiel. L'amour est le meilleur remède pour beaucoup de choses. Ta note est très honnête et très courageuse je trouve.

Écrit par : Ed | mercredi, 09 mai 2007

je trouve que Yves est très courageux. c'est déja difficile d'admettre que l'on est malade mais encore plus d'avoir la volontè de guérir. je lui souhaite de tout mon coeur que cette fois-ci il va s'en sortir et ne jamais replonger. c'est très bien de le soutenir dans son combat, il se sentira moins seul dans sa lutte et ça lui donnera encore plus de force.
Yves tu as une volontè d'enfer, alors continue à te battre pour ton père, frère et soeur et pour toi. cette fois ci sera la bonne. bon courage bisous

Écrit par : melancoly | mercredi, 09 mai 2007

Waouh ! Je trouve qu'on ton frère a l'air d'une grande lucidité et d'une grande volonté. En plus, vous semblez l'entourer avec beaucoup d'amour.
Je crois que, même si les épreuves vont encore être difficiles, vous pouvez être fiers de vous tous.
Gros bisous

Écrit par : Vally | mercredi, 09 mai 2007

Connaissant aussi qqs alcooliques, je connais le problème ... Je suis de tout coeur avec Yves pour qu'il puisse s'en sortir

Écrit par : Gatito | jeudi, 10 mai 2007

Je ne puis être d'aucun secours à personne là dessus : c'est un piège où je ne suis jamais tombé. L'alcool, j'en bois, modérément, une fois tous les six mois à peu prés, et encore.... Je n'ai pas d'attrait particulier et je préfère les jusde fruit. Ca peut paraitre bizarre de la part d'aun ancien de la marine et ancien baroudeur, ancien bucheron etc... Mais c'est comme ça. Ca m'a d'ailleurs valu quelques railleries dans le passé... Mais pas trop pasque... Qui s'y frotte trop s'y pique. Par contre j'ai une annecdote interessante :
C'était au temps du baroud, on avait mis une piaule à disposition et personne n'était au courant que j'étais là sauf les proprio bien sur. Un soir, j'avais pas fermé la porte... Entre brusquement un type complètement pété qui me prends pour quelqu'un d'autre. Je suis tellement interloqué que je ne bouge pas... Il n'a pas l'air aggressif. Juste, il a faim. Du coup il vide le garde manger c'tandouille... Au bout d'un moment j'ai eu marre de ses délires, je l'ai foutu dehors... Puis le lendemain j'en parle à quelqu'un qui le connaissait mieux que moi (je l'avais vu deux ou trois fois avant). Le surlendemain on m'aprends que le gars voulait me rencontrer pour me demander pardon... Il était tellement choqué par ce qu'il avait fait qu'il a juré de ne plus boire... Ca faisait vingt ans qu'il buvait... Il était tellement outré contre lui-même qu'il ajeté toutes ses bouteilles, refusé d'entrer dans un café et s'est mis au jusd'orange... Des années plus tard, repassant dans le coin, j'ai eu des nouvelles : il avait fini par mourir d'une crise cardiaque mais n'avait jamais recommencé à boire.
come quoi, si on dit qu'un choc peut conduire à l'alcoolisme, un choc peut aussi en guérir.
Je sais, c'est pas d'une grande utilité ce que je dis, mais ça mets en évidence que les mécanismes ne sont pas si simples.

Écrit par : Samuel | jeudi, 10 mai 2007

merci de tout coeur=))

oui sa chance est qu'il est entouré et que personne ne lui tourne le dos
c'est vrai que personne ne peut faire pour l'aider c'est de son choix qu'il s'agit
mais quand même c'est bien d'être là pour accompagner

merci , encore merci=))

Écrit par : Anne pour tous | jeudi, 10 mai 2007

De rien ;-)

Et toi, est-ce que tu arrives à gérer ?

Écrit par : Vally | jeudi, 10 mai 2007

j'habite à 950 km de lui mais je fais ce que je peux
je l'ai appellé aujourd'hui au centre et on a bien parlé
il a bien compris le fonctionnement et reconnais ne pas savoir gérer ses émotion d'ou la prise d'alcool quand il est fragilisé

je pense qu'il est vraiment sur la bonne voix car après ses 4 semaines de cure , il va aller dans un groupe de parole ( genre alcooliques anonymes)
ce qui lui permettra de voir d'autres personnes comme lui
de partager son vécu et pourquoi tout en aidant les autres, s'aider lui-même
je suis contente de lui avoir parlé et lui aussi était surpris de mon appel et content aussi=))

Écrit par : Anne pour Vally | jeudi, 10 mai 2007

C'est super !!!
Est-ce que tout le reste de votre famille le soutient aussi de la sorte ?

Écrit par : Vally | jeudi, 10 mai 2007

je l'espère je dois appeller mon père ce soir mais je sais qu'il le soutient aussi=)))
en plus les autres habitent plus près et je pense qu'il pourront lui rendre visite=))

Écrit par : Anne pour Vally | jeudi, 10 mai 2007

Il ne pourra que s'en sortir plus facilement avec vous tous. Vous êtes vraiment une sacrée famille ! :-)

Écrit par : Vally | jeudi, 10 mai 2007

ta note est émouvante , toute en pudeur .
Je suis sûre en effet qu'en se sentant aimé , surtout pas jugé Yves se sortira de ce mauvais pas ....

Écrit par : debla | jeudi, 10 mai 2007

merci vraiment
d'ailleurs j'imprimerais aussi les commentaires et il comprendra alors que l'on n'est jamais seul dans la vie
qu'à travers moi, vous l'encouragez comme une chaîne de solidarité
je sais que vous ne le connaissez pas mais ça me touche beaucoup^=))

Écrit par : Anne pour Vally et débla | jeudi, 10 mai 2007

Si tu lui fais part des commentaires, dis-lui qu'on est de tout coeur avec lui !!!
Je vous embrasse bien fort.

Écrit par : Vally | jeudi, 10 mai 2007

Bon courage Yves, j'ai connu quelques personnes qui n'ont pas eu ta lucidité et qui se sont détruitent.
Continue à lutter, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, mais tu es bien entouré.
biz à tous

Écrit par : maazz | jeudi, 10 mai 2007

Qu'il doit être beau à l'intérieur, Yves, pour être si fragile, Anne....
Que le monde doit lui sembler dur et certaines épreuves insurmontables...
Beau billet qui ne juge pas.
Beau billet lucide.
Bel amour fraternel aussi.

Écrit par : Aedia | jeudi, 10 mai 2007

Je ne sais rien d'autre sur cette maladie, sauf que : la famille, les amis, l'entourage est incapable d'aider le ou la malade.
Quel sentiment de culpabilité !

Écrit par : bbgrisou | jeudi, 10 mai 2007

Je venais te remercier pour ta visite, Anne, et j'ai la surprise de découvrir ta note. Je peux t'assurer qu'elle n'est pas larmoyante et ce n'est jamais facile d'aborder un tel sujet, de libérer et de livrer les paroles.

Concernant ton frère, je trouve très positif qu'il soit aussi lucide sur sa dépendance et des conséquences qui en découlent. Je trouve très positive sa démarche personnelle d'aller se faire soigner, même si c'est une énième fois. Il a ce courage et quelque part il en a la volonté. Ce qui est aussi positif c'est qu'il est encore capable de vouloir s'en sortir, de se rendre compte qu'il se fait du mal ainsi qu'à ses proches.

Je lui souhaite d'avoir tout le courage et la force d'y arriver.

Bises à tous les 2.

Écrit par : D. | vendredi, 11 mai 2007

Voui faut faire attention avec l'alcool, c'est très vicieux... J'ai eu une période (très jeune) où je buvais beaucoup avec mes amis, où on fumait beaucoup de joints... Jusqu'au jour où je suis tombé dans le coma (la veille de passer le brevet des collèges), résultat deux semaines d'hosto...
Contrairement à beaucoup, je ne buvais pas pour fuir quelque chose, car j'avais tout pour être heureux, mais juste car j'aimais l'ivresse, j'aimais la convivialité que créait l'alcool, mais ce qui est devenu dangereux c'est que ça devenait une habitude. Et j'aurais pu devenir alcoolique sans m'en rendre compte, des potes le sont devenus...
Au jour d'aujourd'hui j'aime toujours l'alcool, mais je me suis beaucoup calmé et j'ai freiné les soirées car c'est propice à se prendre des cuites... Et je n'aime plus me prendre des cuites ou plutôt je n'aime plus les lendemains de cuite! ;)
On a tous des relations différentes avec l'alcool, mais il faut savoir faire la part des choses, et c'est ça qui est le plus dur je pense. J'aime beaucoup l'ivresse et il aurait fallu de peu, peu être pour que je devienne alcoolique. Ma grande faiblesse c'est que je peux vite devenir accro à quelque chose (ordinateur, sexe, alcool, cannabis, boulot...) et que ça peut devenir vite excessif... Mais ma grande force est que j'ai toujours été très lucide sur mon cas et que je me suis tjrs remis en question. Pendant 3 ans je fumais une quinzaine de joints par jour, parfois je m'arrêtais pendant une semaine pour être me rassurer de ne pas être accro et hop je recommencais! Jusqu'au jour où j'en ai eu marre, et que j'ai arrêté du jour au lendemain... Je tombe vite dans la dépendance à quelque chose qui me plaît mais je décroche vite sans vraiment le vouloir, juste car ça ne me branche plus... Je suis rempli de vices enfaite, et parfois c'est chiant d'être aussi excessif dans tout ce qui me plaît car j'arrive à m'en dégoûter! Même pour le boulot, quand je bossais et que je faisais mes études dans l'imprimerie, je n'avais que ça dans la tête, je voulais toujours bosser, le soir je rentrais je pensais imprimerie... Jusqu'au jour où à trop en vouloir bah j'ai tout lâché, comme le cannabis, comme beaucoup de choses qui me passionaient... C'est ça le plus du pour moi, réussir à me modérer...
Bref je m'évade et je raconte un peu ma life là! ;P

Bon courage à ton frère en tous cas Anne, je ne connais pas vraiment cette maladie mais je pense que le principal est d'être entouré, et entreprendre des changements dans sa vie... L'ivresse de la vie, l'ivresse de vivre sa vie est certainement dure à atteindre pour certains, mais elle est mille fois plus exaltante que toutes les ivresses artificielles... Et ça je m'en rend de plus en plus compte!
Tous mes encouragements les plus sincères à Yves et à vous sa famille pour l'aider. :)

Écrit par : Yannick | vendredi, 11 mai 2007

Pour en revenir au commentaire de bbgrisou, j'avais plutôt l'impression qu'une personne bien entourée pouvait plus facilement s'en sortir qu'une autre.

Anne, tu nous donneras régulièrement des nouvelles de ton frère ?

Écrit par : Vally | vendredi, 11 mai 2007

Merci Anne de nous avoir fait partager cela , j'aime les sentiments qqqand ils sont exprimer comme cela..Je souhaite pleins de bonnes choses pour ton frère.
Amitié

Écrit par : jean marc | vendredi, 11 mai 2007

oui vally je donnerai des nouvelles , je pense que quelque part BBgrisou a raison dans la mesure où seul le malade à la solution a son problème , simplement je crois aussi que d'être près de lui ne peut pas nuire ( en tout cas pas pendant la crise ùo là, on ne peut pas le raisonner c'est impossible car à ce moment là ce n'est plus la même personne)

mon père est trés affecté par cette rechute et a beaucoup de mal à gérer ses émotions
il refuse de lui parler pour le moment , il attend que la cure soit finie pour préparer le retour d'yves et sûrement mettre des choses au point.
il souffre et est trés partagé entre la colère, l'amour et la peur et
je crois qu'il est à bout même s'il me dit ne pas m'inquiéter , qu'il va bien!
donc je veille même de loin=))
je le sens vraiment touché

Écrit par : Anne pour tous | vendredi, 11 mai 2007

Je revient d'une semaine de garde et je decouvre ta note!!!je suis sur le cul, je ne sais pas quoi dire d'autant plus que je suis passer par la(dans tout les sens du termes puisque j'ai connu l'alcoolisme d'yves a la maison etant plus jeunes et que je me suis moi meme fait soigné il n'y a pas longtemps pour les meme raisons.)Comme tu le dit chaque alcoolisme est different, il n'y a pas deux cas semblables et personne ne peut l'expliquer car meme soi, en faisant une recherche sur soi-meme on a du mal a en connaitre les causes.De toute façons en trouver les causes n'est pas forcement le chemin de la guerison ( de toute façon il n'y a pas de guerison possilble, on est alcoolique a vie, la seule solution c'est l'abstinence totale),cela peut aider mais il faut prendre conscience que l'alcoolisme est un etat de fait et qu'il faut se battre chaque jours contre la tentation.L'alcool est partout ,dans tout les magazines,dans les rayons et quand on vous propose un verre on vous regarde comme un extra-terrestre quand vous refuser et que vous demander un jus de fruit.c'est un combat au quotidien et il est tres facile de glisser sur une peau de banane!!! Pour l'instant j'ai eu la chance d'eviter ces eceuils.Cela fait huit mois que je suis sorti de cure et que je n'ai pas touché une goutte d'alcool.Cela est tout recent et je ne peut donc pas me permettre de juger mon frere yves.Mais ça fait chier pour papa, je ne sais quoi penser quand au future car comme tu le dit il est conscient de tout mais malgres cela il recommence,il a fait tellement de cures!!!!je ne veut pas etre defaitiste mais la j'ai encore du mal a y croire,evidement je le soutien mais.....Je ressent quand meme un peu d'amertume en moi et je suis triste, trés triste....

Écrit par : arnaud | vendredi, 11 mai 2007

je t'avais envoyé la copie du mail que j'avais envoyé à hervé mais t'as pas dû le recevoir et donc je pensais que tu était au courant mais comme tu l'a lu je ne trahis personne puisque Yves est d'accord pour que j'en parle ici=))

oui c'est en effet triste et comme je le dis papa en souffre et me semble desepéré même s'il ne le dit pas clairement , je l'ai senti au téléphone et ça m'a attristée aussi!

Écrit par : Anne pour Arnaud | vendredi, 11 mai 2007

ton frère Yves me fait penser à mon propre frère Bertrand... perdu lorsqu'à un an d'écart, sa femme Simone et sa fille Sylvie se sont envolées de ce sol.... Bertrand ne buvait pas ds la journée mais le soir, il se déchirait au bistro et lorsqu'on le rencontrait ds cet éta, il disait : pas grave, j'avais soif !
Oui Aedia, tu le dis très bien... ces êtres ont une blessure et trop de pudeur pour en parler... mais ils sont beaux, purs, fragiles et perdus, un peu comme des enfants autistes.....

Écrit par : hervé | samedi, 12 mai 2007

Une bouteille, non, je devrais plutot dire "DES bouteilleS", n'arrangent pas les problemes que l'on peut avoir dans le cours d'une vie. Yves ne l'a pas compris, il voulait en finir de toute façon, avec ce que tu m'as raconté. C'est dommage qu'il n'est pas su s'en sortir, il reste dans nos coeurs malgrè tout. J'espere seulement que ce "probleme qui touche de nombreuses familles" comme tu le dis, ne touchera PLUS personne dans la notre. Ca va tellement vite que je ne sais même pas si on peut s'en rendre compte seul, le mieux est de se faire aider, mais avant ça il faut avoir "le courage" si j'ose dire, de l'assumer. J'suis bien "traumatisée" de ce qui vient de se passer, tu le sais comme je t'en ai parlé un peu. Il aurait pu arrivé bien pire, heureusement que ce n'ai pas été le cas, maintenant reste a réparé les erreurs ... Et comme nous l'avons dit, tout allait si bien pour lui, mais non, erreurs de parcour a cause d'une bouteille. J'arrive même pas a lui en vouloir, jsuis juste un peu "déçue", mais il faut ke je trouve le courage de lui en parler, ou de lui poser un ultimatum, peut-etre qu'au fond, il n'y a que ça qui puisse faire réagir qql... Je pense à lui, sincérement !

Biz a toi

Écrit par : Lucie | dimanche, 24 février 2008

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