Les bonnes fraises!!!

Au printemps 1998 ,je commençais une nouvelle activité ou plutôt un travail saisonnier.

Grâce à ma soeur Armelle , je fis mes débuts de cueuilleuse de fraises!!!

Je peux vous garantir que ce n'est pas de la tarte!!!!!

A genoux et pliée ; il faut cueillir des champs entiers. Dans le meilleur des cas, il s'agit de remplir des barquettes de 500 gr ( le tout dans une cagette contenant 8 barquettes) ce qui donne un total de 4 kg de fraises!

Il fallait remplir 4 cagettes, soit 16 kg de fraises en une heure!!!!!!!! en faisant attention de ne pas ecraser les fraises , ni de mettre les queues en l'air ( sinon la cagette est moche!).

Tout ceci est un vrai savoir-faire. On demarrait tôt le matin à 6 heure et on finissait le soir  soit à 17 h ou 18h n selon les besoins. ( avec une coupure d'une heure et demie pour manger quand même) et avec toutes les conditions climatiques, pluie ou chaleur!!)

Allier la vitesse et la présentation des cagettes n'est pas de tout repos et je vous avoue en avoir " chier " la première année.

Je sortais du champs complétement fourbue , avec les années j'ai acquis un bon savoir-faire ( beaucoup de jeunes voulant s'essayer à ce dur travail ont dû abondonner tant la tâche est ardue!!)

J'ai effectué 5 campagnes de fraises et le patron a beaucoup regretté mon départ ; car c'est trés difficile de trouver de bons cueilleurs

p.s: j'étais enceinte de mon quatrième enfant lors de ma première campagne!

Ca se passait à Aubigny-en-laonnois, charmante commune rurale de l'Aisne

Voici un petit historique de l'histoire de la culture de la fraise dans cette commune;

 

 

 

De part son sol sablonneux ce terroir est le paradis de la FRAISE!

Depuis des générations, la fraise est cultivée à Aubigny.
Au début du 20ème siècle, il s’agissait d’une culture à petite échelle, qui concernait presque toutes les familles.

Aujourd’hui, la fraise est encore présente à Aubigny, à plus grande échelle. Elle est cultivée de façon traditionnelle, c'est-à-dire, en pleine terre, sous des tunnels pour protéger des aléas climatique et accélérer la croissance.
Cette fraise est aujourd’hui reconnue sous l’appellation « Fraises du Laonnois ».