mardi, 18 juillet 2006
Demain matin....7h..BRANLE-BAS!!!
Elle consiste à supprimer les panicules des plantes sur les rangs femelles. Elle doit avoir lieu avant l'émission du pollen de ces panicules. Une culture de maïs semences représente 12 à 15 millions de grains fécondés par hectare. Une seule panicule oubliée sur un rang peut fournir jusqu'à 5 millions de grains de pollen qui risquent, par autofécondation, de donner des semences non conformes.
C'est pourquoi, la castration doit être parfaite.
Les plantes chétives (petits pieds, tardillons) et les talles doivent être arrachées avant la castration. Leur maintien est, en effet, préjudiciable à la conduite de la culture. La floraison tardive de ces plantes prolonge la durée de la castration. Les panicules situées à faible hauteur sont dissimulées dans le feuillage, et le risque d'oubli lors de la castration est élevé.
Un petit pied sur deux seulement donne un épi, toujours de taille réduite, sans effet significatif sur le rendement.
La castration peut être réalisée manuellement, ou avec l'aide de machines à castrer.
Ces dernières peuvent fonctionner sur deux principes :
- à couteaux : des lames coupent le sommet de la plante jusqu'à élimination de la panicule,
- à rouleaux ou pneus : les feuilles apicales de la plante sont arrachées, entraînant avec elles la panicule.
En cas de castration insuffisante, la parcelle concernée est refusée en tant que production de semences.
13:46 Publié dans Ma Vie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : VIVE LA VIE, maïs, travail saisonnier