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jeudi, 17 août 2006

de la joie et de la tristesse.....

Suite à un commentaire posté par mon frère Hervé, je suis allée faire des recherche sur Khalil GIBRAN , poète libannais et ce texte m'a beaucoup parlé

MERCI A TOI MON FRERE!!!!

Une femme dit alors:
"Parle-nous de la Joie et de la Tristesse."
Il répondit:
Votre joie est votre tristesse sans masque.
Et le même puits d'où jaillit votre rire a souvent été rempli de vos larmes.
Comment en serait-il autrement ?
Plus profonde est l'entaille découpée en vous par votre tristesse, plus grande est la joie que vous pouvez abriter.
La coupe qui contient votre vin n'est-elle pas celle que le potier flambait dans son four ?
Le luth qui console votre esprit n'est-il pas du même bois que celui creuse par les couteaux ?
Lorsque vous êtes joyeux, sondez votre coeur, et vous découvrirez que ce qui vous donne de la joie n'est autre que ce qui causait votre tristesse.
Lorsque vous êtes triste, examinez de nouveau votre coeur. Vous verrez qu'en vérité vous pleurez sur ce qui fit vos délices.

Certains parmi vous disent: "La joie est plus grande que la tristesse", et d'autres disent: "Non, c'est la tristesse qui est la plus grande."
Moi je vous dit qu'elles sont inséparables.
Elles viennent ensemble, et si l'une est assise avec vous, a votre table, rappelez-vous que l'autre est endormie sur votre lit.

En vérité, vous êtes suspendus, telle une balance, entre votre tristesse et votre joie.
Il vous faut être vides pour rester immobiles et en équilibre.
Lorsque le gardien du trésor vous soulève pour peser son or et son argent dans les plateaux, votre joie et votre tristesse s'élèvent ou retombent.

Khalil Gibran

Commentaires

J'ai découvert Khalil Gibran au Liban, et j'aime beaucoup.
Ce texte est très juste. Nous sommes capables de grandes peines car nous sommes capables de grandes joies. Et c'est bien comme ça.
L'enfer, c'est de ne rien ressentir.
Je pense bien à toi, Anne, et je t'embrasse très fort.

Écrit par : dominique | jeudi, 17 août 2006

Ce texte profond nous assure de la pérennité de notre être, souffrance et joie mêlées, nature de l'être humain. En chacun de nous demeure la possibilité des deux et nous les faisons vivre, ils ne sont pas antinomiques. il nous faut du temps pour le comprendre. Les êtres qui nous ont portés en eux continuent à nous accompagner aussi parmi cette double voie. Très proche de ce que vous vivez, je pense bien à vous.

Écrit par : Rony | jeudi, 17 août 2006

Pfiou !

Écrit par : Jordane | vendredi, 18 août 2006

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