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vendredi, 21 avril 2006

Suite....

 

Ouvrez grands vos yeux et vos oreilles!!!!!!

JUST ENJOY....

Comme je suis gentille en plus je vous mets les paroles en anglais et en français ( traduction arrangée par Hugues AUFFRAY)

William Zantzinger killed poor Hattie Carroll
With a cane that he twirled around his diamond ring finger
At a Baltimore hotel society gath'rin'.
And the cops were called in and his weapon took from him
As they rode him in custody down to the station
And booked William Zantzinger for first-degree murder.
But you who philosophize disgrace and criticize all fears,
Take the rag away from your face.
Now ain't the time for your tears.

William Zantzinger, who at twenty-four years
Owns a tobacco farm of six hundred acres
With rich wealthy parents who provide and protect him
And high office relations in the politics of Maryland,
Reacted to his deed with a shrug of his shoulders
And swear words and sneering, and his tongue it was snarling,
In a matter of minutes on bail was out walking.
But you who philosophize disgrace and criticize all fears,
Take the rag away from your face.
Now ain't the time for your tears.

Hattie Carroll was a maid of the kitchen.
She was fifty-one years old and gave birth to ten children
Who carried the dishes and took out the garbage
And never sat once at the head of the table
And didn't even talk to the people at the table
Who just cleaned up all the food from the table
And emptied the ashtrays on a whole other level,
Got killed by a blow, lay slain by a cane
That sailed through the air and came down through the room,
Doomed and determined to destroy all the gentle.
And she never done nothing to William Zantzinger.
But you who philosophize disgrace and criticize all fears,
Take the rag away from your face.
Now ain't the time for your tears.

In the courtroom of honor, the judge pounded his gavel
To show that all's equal and that the courts are on the level
And that the strings in the books ain't pulled and persuaded
And that even the nobles get properly handled
Once that the cops have chased after and caught 'em
And that the ladder of law has no top and no bottom,
Stared at the person who killed for no reason
Who just happened to be feelin' that way without warnin'.
And he spoke through his cloak, most deep and distinguished,
And handed out strongly, for penalty and repentance,
William Zantzinger with a six-month sentence.
Oh, but you who philosophize disgrace and criticize all fears,
Bury the rag deep in your face
For now's the time for your tears.




 

William Zinger a tué Hattie Carroll
il l'a tué sans raison D'une coup de canne en or
Au cours d'une soirée donnée à Baltimore.
la police appelée désarma l'assassin
Ils fut accompagné jusqu'au poste voisin
inculpé d'homicide et gardé en prison.

Vous qui philosophez tout le temps et critiquez les gens,
ne sortez pas votre mouchoir.
Vous pleurerez plus tard.

William Zinger, qui avait vingt-quatre ans
Possédait une ferme de près de 1000 hectares
il était protégé par des riches parents
des relations puissantes et des murs de dollars
il haussa les épaules, poussa quelques jurons
il fut presque aussitôt libéré sous caution.

Mais vous qui raisonnez sur la honte et critiquez les peurs,
Éloignez ce mouchoir de votre visage.
Vous pleurerez plus tard.

Hattie Carroll était domestique de couleur
elle avait cinquante- ans et dix enfants mineurs
elle vidait les ordures et apportait les plats
elle s'approchait des tables mais ne s'asseyait pas
n'osait pas adresser la parole au patron
vidait les cendriers balayait le salon
elle fut tué sur le coup pauvre fille de misère
elle qui n'avait rien fait à William Singer;

Mais vous qui raisonnez sur la honte et critiquez les peurs,
Éloignez ce mouchoir de votre visage.
Vous pleurerez plus tard.

Au temple de justice le juge prit son temps
pour étudier l'affaire très attentivement
il dit qu'un citoyen prit en flagrant délit
qu'il soit riche qu'il soit pauvre devait être puni
que la loi ne fait aucune distinction
et frappe sans faiblesse ceux qui tuent sans raison
attendu ces motifs le juge d'un ton sévère
donna six mois de prison à William Zinger

Oh, mais vous qui raisonnez sur la honte et critiquez les peurs,
Cachez votre visage dans ce mouchoir
Voici venu le temps des pleurs.







 

16:10 Publié dans Bob DYLAN | Lien permanent | Commentaires (11)

Commentaires

Denrières nouvelles de William Zant(z)inger:
CHAPTICO --- (Feb. 15, 2005) Maryland State Fire Marshals report $150,000 damage, estimated by fire investigators, occurred to a 3 car garage owned by William Zantzinger at his estate on Manor Road in Chaptico. Seventh District, Mechanicsville, Leonardtown and Hughesville firefighters arrived to fight this fire on Friday, Feb. 11th at about 3:11 pm. Fire Marshals John Tennyson, John Nelson and Don Brenneman report that the fire was accidental and started in a work shop area. The loss was set at $100,000 for the structure and $50,000 for contents. The estate, known as Bachelor's Hope is the newest manor home of Zantzinger who is noted for his smacking a Negro hotel worker over the head with his cane and killing her at a society ball in Baltimore when he was in his early twenties. In 1963, Hattie Carroll died from the blow to her head delivered by Zantzinger at the Lord Baltimore Hotel at the annual charity ball hosted by the venerable Southern Maryland Society. Carroll didn't move fast enough for Zantzinger when he ordered her to move to get him a drink. She was the mother of 10 children. He got six months in prison due to his position in Maryland society.
Singer Bob Dylan's famous song was based on the murder of Carroll. Zantzinger again gained notoriety when he was convicted of collecting $64,000 in rents for slum properties in Charles County from poor tenants even though he had lost the properties to the county four years earlier in tax sales. The poor black tenants who got behind in their rents to Zantzinger were even evicted by the courts in Charles County even though he didn't own the properties.

Écrit par : Quiet Man - | vendredi, 21 avril 2006

Génial! j'ai toujours vu ce film en extrait… le peu que j'ai vu de cette interview de dylan m'a beaucoup fait rire… j'adore cette impertinence et cette liberté… en y songeant, vous ne trouvez pas que Raphael a le phrasé de Dylan? en fait si l'on écoute les premiers Dutronc on se dit que Raphael a écouté Dutronc qui a écouté Dylan…

Écrit par : yoyostereo™ | vendredi, 21 avril 2006

ce comentaire n'a rien a voir à voir avec ta note... Mais pour mon "jeux", je pense que des "celtes", de l'alcool, un chauffeur de bus et un sac plastique; il doit y avoir matière a faire.

Écrit par : minibar | samedi, 22 avril 2006

yoyostero=)) c'est pas faux ce que tu dis effectivement , beaucoup ont été influencé par Dylan tout comme Dylan lui -même à ces débuts chantait comme les vieux folk-singer ( woody GUTHRIE et autres) avant de trouver sa propre marque


minibar=)) je ne sais ppas de qul jeu du parle et si tu ne laisse pas de lien je ne peux encore moins savoir qui tu es ou si tu as un blog>>>>dommage pour toi

Écrit par : anne | samedi, 22 avril 2006

Seulement six mois ?! Je sais que pour l'époque c'était déjà pas mal, mais quand même :(
Tu nous mettras aussi hurricane ?

Sans rapport, je viens de voir MASH dans ta liste de films, moi aussi j'aime beaucoup ^_^

Écrit par : Lukka | samedi, 22 avril 2006

si je trouve la vidéo j'essayerais de le mettre
je voulais faire un blog dur DYLAN au début mais c'est tellement faste et c'est trés casse-gueule aussi mais comme tu le sais je suis sa fan n° 1 donc je posterais régulièrment des trucs sur lui ( quand les fichiers ne sont pas trop lourd!!)

M*A*S*H* =))))) un pur régal d'humour

Écrit par : anne pour lukka | samedi, 22 avril 2006

"Le génie a ses propres règles" dit le présentateur un peu avant le démarage de ta vidé et "j'ai à mes côtés un jeune homme bien embarassé".

Dylan c'est Rimbaud, le génie foudroyant, le génie brut, le trop plein de mot et de note.

"...and you sat behind
a million pair of eyes
and told them how they saw ..."

David Bowie - Song to Robert Zimmerman - album Honky Dory 1972

Écrit par : Mille Pattes | dimanche, 23 avril 2006

Génial pour un réveil et bravo pour cette video et la traduction : ça fait froid dans le dos. Il est incroyable ce Bob, je ne m'en lasse pas... hier soir j'écoutais encore "Another side of Bob Dylan". De toute façon, y'a rien à jeter. Encore merci !
Par contre les petits chachats... je vais me faire lyncher mais ça me laisse de marbre : "les gens qui aiment pas les bêtes aiment pas les gens" et patati et patata...

Écrit par : Pascale | lundi, 24 avril 2006

Great work!
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Écrit par : Great work! My homepage | Please visit | jeudi, 11 mai 2006

Les commentaires sont fermés.